a. Les dernières technologies et innovations dans le monde du cinéma.
Les
dernières innovations qui suivent l’évolution de notre temps rendent l’essor
des blockbusters plus facile et bouleverse l'économie du cinéma.
→ C’est notamment le cas du passage au numérique qui se fait
progressivement dans les salles de cinéma depuis 2000 mais surtout à partir de 2005.
Le passage des
salles de cinéma au numérique est dû au développement de la production des
œuvres cinématographiques sous format numérique et des projections
cinématographiques. En effet, dans le monde numérique, les films peuvent maintenant
être distribués sur support (par disque dur par exemple) et ne nécessite plus
de bobines de film argentique qui permettaient -depuis les débuts du cinéma- la
projection des œuvres, car ils sont projetés grâce à un projecteur numérique
spécial qui les remplace. Ce changement au numérique offre une qualité d'images
et de son nettement supérieure, c’est une avancée aussi importante que celle du
passage des cassettes aux DVD.
Le cinéma
numérique présente de nouvelles fonctionnalités puisqu’il facilite la
projection « 3D » (relief). En décembre 2012, 5178 écrans français sont
équipés en cinéma numérique, et avec le succès grandissant des films en 3D,
tous les cinémas voudraient bénéficier de cette nouvelle technologie, mais n'en ont cependant pas forcément les moyens
(c’est le cas pour de « petits cinémas » notamment).
→ Le cinéma 3D (cinéma en relief) rend possible de voir les
images en trois dimensions par le biais de différents procédés, permettant aux
spectateurs de feindre une perception de relief, de profondeur et de
jaillissement.
Contrairement à ce que l'on peut penser, le cinéma en relief
existe depuis l’invention de l’imagerie au relief stéréoscopique qui remonte à
la création du premier stéréoscope vers les débuts de la photographie dans la
première moitié du XIXe siècle. A l’époque, le procédé de stéréoscopie
permettait de percevoir une image non plate qui donne une impression de relief.
Jusqu’aux années 2000, les films en relief étaient peu exploités (dans certains
lieux de diffusion spécialisés seulement).
De nos jours, les impressions de jaillissement et de
profondeur se sont considérablement accentuées suite à une amélioration
importante des techniques de tournage et de projection en trois dimensions depuis
quelques années (2010 notamment), et on remarque d’ailleurs une poussée
flagrante du nombre de films en salle en 3D chaque année.
En effet, ce n'est qu'à partir de 2010, et surtout depuis
l’année 2011 qu'il y a une vague fulgurante de films 3D dans nos salles de
cinéma, comme nous pouvons le constater grâce au tableau ci-dessous :
De 1 à 2 films par an sortis au cinéma
en 3D de 2000 à 2009, on passe à 4 en 2010 puis à 20 seulement 1
année plus tard.
Alors de nos jours, la 3D est
en plein essor, c'est pourquoi une bonne partie des blockbusters
américains sortent ou ressortent en salles en 3D. Tel est le cas de
Titanic, de James Cameron, sorti pour la première fois en 1997 (en
France en 1998) puis ayant connu un réel succès dans l'histoire du
cinéma est ressorti en 3D en 2012 pour les cent ans du réel
naufrage.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3C0oba8BG2ZTsjABWywGcC4cOH-yAjNFEy2xTfVyDVQn5lWosmgZ_WDUursaCHKYKJWu73v3wVjk7wuX423DZsDNaWDjo8LnB4rk1_Ur5GloG48eS945EphB9OKztsRjjMTX2llOzDqUK/s400/TITANIC.png)
C'est vrai, le film est l'un des plus
grands succès cinématographique et aura d'ailleurs cumulé, en
France, un total d'environ 22 millions d'entrées (dont 20,7
millions à sa première sortie en janvier 1998), plaçant le film en
tête du box-office français. Dans le monde entier, il reste le
deuxième plus grand succès du box-office mondial de tous les temps,
après notamment Avatar, également réalisé par James Cameron.
Quelques données à propos de ces
films :
1er au box-office:
Avatar
(3D) (James Cameron)
20th Century Fox (2009)
2 782
300 000 $ de recettes mondiales.
2ème au box-office:
Titanic
(James Cameron)
20th Century Fox/Paramount (1997)
2 413 800 000 $ de recettes mondiales
(= ressorti en 3D en 2012)
→ Hollywood a toujours aimé les
séquences courtes, mais particulièrement spectaculaires et dont les
spectateurs se souviennent longtemps après la fin de la séance.
Etant donné que les films d’actions à gros budgets font un gros
tabac au box-office, les réalisateurs consacrent de plus en plus
d’argent aux effets spéciaux.
Les effets spéciaux (“trucages”)
désignent l'ensemble des techniques utilisées au cinéma afin de
simuler une scène souvent d'action, créer des personnages ou
encore des phénomènes imaginaires, n'existant pas dans la réalité
ou ne pouvant pas être filmé lors du tournage du film.
Les effets spéciaux ont pris leur
essor dans les films de science-fiction, fantastiques ou de
catastrophe. Ils font appel à différentes méthodes au niveau de
l'image et du son (la 3D, le numérique, le maquillage, l’accéléré
et le ralenti...). Les producteurs utilisent ces effets pour diverses
raisons:
- Restituer une atmosphère.
- Créer une réalité visuelle.
-
Conserver l'intégrité du décor notamment grâce aux maquettes qui
permettent de restituer des structures architecturales trop volumineuses
(bâtiments, monuments...)
Si les effets
spéciaux sont si bien réalisés dans les films, c’est grâce à
l’informatique et aux éléments visuels qui sont permis grâce à
son évolution. Les effets spéciaux par ordinateur permettent la
création d'images composites, l'effacement, l'association, la
déformation et la transformation de personnages et d'objets. Les
plus gros films et les blockbusters, ne seraient pas aussi
spectaculaires sans les effets spéciaux. Le cinéma a en effet
poussé très loin l'utilisation de la 3D dans les effets spéciaux
pour montrer des catastrophes naturelles, des explosions, ou des
personnages entièrement modélisés par image numérique 3D.
Au cinéma, les concepteurs d’effets
spéciaux utilisent notamment la méthode de l'incrustation sur «fond vert» ou bleu qui consiste à créer ou à introduire des
images dans un film pour créer l'illusion que cette image a été
prise au tournage.